Les mains
Les mains tendues en aimante
Je dépose mon amour vulnérable
Au pied de ta volonté indulgente.
Recueille-le, il est si pitoyable.
Les mains tendues en mendiante
Pour vivre encore une fois,
En larme et en prière, je quémande
Pitié pour mon cœur aux abois.
Les mains tendues en priante,
Du fond de mon purgatoire,
De toute ma foi branlante,
Je supplie ton pieux regard.
Les mains ouvertes en offrande
Je m’agenouille en servante.
Accueille ce présent de mourante
A son dieu qui l’a rendue démente.
(Arwen Gernak) 02-01-05