immensité du lit froid
silence d'une douce voix
fantôme d'un corps désiré
etoufement du temps, oppressé
blancheur des pensées funèbres
un vide qui s'accroit
une âme qui plonge dans les ténèbres
un coeur qui se noie
souvenirs meurtris luttent
contre le sablier affamé
douce mélodie de la flûte
de l'absence prolongé
absence qui me prit sous son voile
se languissant de ma présence
souffrance tisse sa toile
voit ce que me fait ton absence
toi mon amour partit
toi que j'aime à vie ...