douce rose d’un rouge profond
tu éclore au point du jour
puis vient la nuit tu te fonds
ainsi dans cette ronde tu ne fais de détour
ta robe envoûtante et veloutée
me réjoui, je me sens apaisée
tu dans au gré du vent
écoutant sa complainte, son chant
tu vis ainsi, passe les heures
Mais doucement te flétrie, quel malheur !
Où est donc ta beauté,
Celle qui tant me narguée ?
Un soir tu t’éteins
Je ne te vis au matin
Maintenant je te pleure
Ma rose, ma douce lueur
Cette rose évanouie
Etait ton amour en sursis
Comme ma belle il est partit
Dans ta mémoire, je ne suis qu’amnésie