Tentation sacrilège.
Telle Marie-Magdala, pervers, je te loue !
Femme de joie, je suis la tentation folle
Du saint devant un corps en robe floue,
Un saint qui niera son dieu et ses idoles.
Dans le secret des parchemins ensevelis
Un mariage sacrilège aux yeux des hommes !
Dans un petit hameau des terre du midi,
Nous blasphèmerons tous les augustes psaumes.
Qu’importe ce que les disciples fidèles
Pourront penser de cet amour, pure offense
Au serment demandé par son Dieu, l’Eternel.
Cet homme est homme, et n’est rien d’autre pour elle.
Marie-Magdalena, je te ressemble en tout :
Je dévie l’attention d’un génie doux.
Mon messie à l’âme tourmentée et sombre
Je marche sans bruit, seule ombre de ton ombre.
(Arwen Gernak)
05-02-05