Ses Majestés...
Le soleil tape aux carreaux sans même les réveiller
et vient se coucher sur leur belle peau bronzée,
Se mouvant délicatement sous les draps de satin,
Les amoureux sourient à l'astre du matin.
L'écume brève des nuages ne trouble pas la volupté
du ciel aussi pur que le rivage.
L'accord parfait entre deux mêmes paysages
aime à s'ajouter à de tendres et longs baisers.
Les ébats charnels du vent furtif et de la mer
Témoignent de cette union sommaire.
Quand la brise butte contre les deux phares,
Le parfum de l'envie n'en devient pas moins exquis.
Les têtes couronnées se lèvent
Comme pour mieux se présenter.
Tous deux désormais se retirent de façon décalée,
Jouissant sur leur peau de rumeurs qu'ils savent brèves.