Une Simple Illusion

1ere Partie

Ca semblait être un jour comme les autres. Dehors il pleuvait, je me réveillais, pressée pour aller en cours. En plus, j’étais seule, ma meilleure amie commençait à 9 heures, et moi à 8 heures. J’avais cours de français, et, comme d’habitude me réjouissait d’y aller. C’était un cours en demi-groupe, et il faisait partie du groupe. On travaillait actuellement sur une scène du Cid de Corneille, que l’on devait présenter ensuite à toute la classe, et évidemment, il faisait partie de la troupe à laquelle j’appartenais. On était 6 dans la troupe. Il y avait son meilleur ami, une amie à moi, puis deux copines inséparables, que je n’appréciait pas trop. Et bien sûr il y avait moi et lui.
Je sortais donc de chez moi, d’un pas pressé, avec mon baladeur et le cd de Shakira, en répétition, ma chanson préférée : Tu, une belle chanson douce en espagnol, parlant d’une fille énormément amoureuse d’un garçon, elle sortait avec lui et lui priais de ne pas partir. Une chanson d’autant plus mélancolique qu’elle me faisait penser qu’il ne restait plus qu’un mois avant la fin de l’année, et comme je m’orientais pour une première L, et lui une première S, nos chemins allaient être séparés. Cela me rendait très triste parce que je l’aimais très fort, comme je n’avais jamais aimé auparavant. Mais, ce qui m’empêchait d’aller vers lui, c’était son meilleur ami.
En effet, il était amoureux de moi, et j’avais très peur de briser leur amitié en avouant mes sentiments.
Je marchais donc nerveusement en pensant à tout ça, lorsque j’ai vu une voiture. Il s’agissait de celle de celui que j’aime, accompagné de son père. A ce moment, je me mis à pleurer discrètement, me disant que je n’aurais jamais la chance de le connaître, tel que j’aurais voulu.
Durant les 5 dernières minutes de marche, je revit passer la voiture, sans lui bien sûr, et son père m’a regardé étrangement. Un regard poignant qui semblait vouloir dire quelque chose de très important.
Tout en m’imaginant les significations de ce regard je continuais à marcher.
J’arrivais maintenant au lycée, et vu les filles de ma troupe. Je me suis approchée d’elles, mais comme d’habitude, elles m’ont salué et on continué à parler tout en me laissant de côté.
Je profitais de ce moment de solitude pour me rendre devant la salle où devait se passer mon cours, tout en recoiffant d’un geste bref, mes cheveux.
Je montais les escaliers, de plus en plus nerveuse à l’approche de mon chéri.
J’ouvris la porte du couloir précédant celui de ma salle, et à travers les carreaux de la porte battante du prochain couloir, j’ai pu l’apercevoir.
En entrant dans le couloir, il m’a adressé un regard profond et comme celui de son père, très poignant.
Bien sur, j’étais très gênée, et, en m’asseyant sur le radiateur, à leur proximité, je me suis mise à trembler. Le brun uniforme de ses yeux, cachant une personnalité timide au début me faisait encore et toujours vibrer comme à la première seconde ou je l’ai vu. De plus, l’association des ses beaux cheveux bruns, soigneusement coiffés, à ses yeux me donnait des frissons partout. J’aimais bien son style pas comme les autres. Des pulls toujours un peu larges, généralement foncés et stylés, et toujours des jeans. Ils étaient plus souvent bleus ordinaires, mais j’adorais quand il mettait son jeans noir, et son pantalon délavé bleu nuit. Puis, en hiver, il avait des espèces de bottes noires, qui, associées à sa coupe lui donnaient un air de cow-boy des westerns classiques. J’adore !!!
Mais ce que j’aimais surtout, c’était la forme de son visage. Il n’était pas spécialement beau, mais moi je le trouvais magnifique, avec ses joues toutes roses et cette architecture faciale exceptionnelle. Tout cela allait très bien avec sa boucle d’oreille dorée, représentant certainement un signe symbolique de richesse intérieure. Et à cette boucle d’oreille, il ajoutait un bracelet tout en fer, avec des dessins étranges gravés en noir.
Dans son style, il y avait tout un mélange qui reflétait, au final, un ensemble parfaitement adapté à une personnalité un peu mystérieuse.
Il semblait être le genre de garçon timide quand il ne connaît pas la personne, et puis après très sociable et à l’aise avec les personnes sympas.
En réalité, tous ces détails pouvaient se remarquer à un seul moment, lorsqu’il souriait. Un sourire parfait, sur mesure, laissant à découvert de belles dents bien alignées.
Pendant que je pensais à la superbe heure de cours qui allait arriver, les minutes passaient très vite. Après quelques secondes, je fut effrayée par la sonnerie.
Et c’est là que tout a commencé. Une surveillante est arrivée et a annoncé à toute la classe, que le prof était absent pour toute la journée.
A ce moment, j’en voulu à mon prof de ne pas avoir eu le courage d’être venu. Pour moi, il s’agissait d’une heure importante en moins, à a peine quelques semaines d’une déchirure.

Voleurs de temps, voleurs d'amour, voleurs tout court.............
Je te comprends je te comprends!!!!

Arwen solidaire

2ème Partie

Je rejoignit les filles qui allaient passer l’heure creuse à discuter en salle de permanence. Je pensais que, comme d’habitude, avec son copain ils iraient en permanence. Mais je me suis trompée. Voyant qu’ils ne venaient pas, j’ai salué les filles, qui ne m’ont même pas remarquée, et suis allée au CDI.
En entrant au CDI, j’ai entendu un rire familier, c’était sans hésiter celui de son meilleur ami.
Très contente de respirer le même air que mon bien aimé, je m’installa à une table, malheureusement éloignée de la leur.
Et puis, il ne se passa pas une seule seconde sans que je pense à lui. Je n’arrivait pas à me concentrer sur mon travail, en plus, j’entendais sa mélodieuse voix grave rebondir sur les murs du CDI, et venir à moi.
Ainsi, l’heure passa très vite. On approchait le moment du prochain cours, et je décida d’aller attendre devant la salle. Dans l’étroit couloir du CDI, j’avançais, tout en pensant à lui, et en revoyant ces nombreux sourires et regards croisés par hasard. Tout a coup je fut violemment bousculée et me suis cognée au mur le plus proche de moi.
En reprenant mes esprits je m’aperçus que je venais de me cogner avec lui, gênée je leur dit :
« Excusez-moi, j’étais un peu perdue dans mes pensées » tout en réajustant ma veste quand son meilleur ami me répondit :
« C’est lui qui s’excuse, il est vraiment très troublé en ce moment, un peu comme toi »
ce genre de réponse ne m’avait jamais été dite avant, et je me demandait simplement pourquoi une telle comparaison, si soudaine, si inhabituelle.
Après avoir réajusté son sac il me regarda, me sourit et s’excusa. Vraiment très troublée, j’eu du mal à répondre que ce sont des choses qui pouvaient arriver.
Puis nous répartîmes tous trois ensembles pour aller au cours de maths.
Son meilleur ami décida de briser la glace en nous disant :
« c’est tout de même étrange, j’ai déjà pu remarquer que vous avez beaucoup de points communs tout les deux ! Vous n’avez pas remarqué ? »
et à cet instant, il nous laissa tous les deux seuls, en prétextant qu’il avait vu un ami et qu’il devait lui rendre son cahier, que l’on devait continuer sans lui.
On a suivi ses conseils, et mon Dédé me demanda si l’on pouvait s’arrêter au foyer pour qu’il puisse se prendre quelque chose à boire. Nerveusement puis d’un sentiment tout de même rassuré j’accepta.
Arrivés au foyer il me demanda si je voulais quelque chose et je lui répondit gentiment non.
Généralement, avant le début des cours il y a beaucoup de monde au foyer, et comme par hasard, ce jour-là, il n’y avait personne.
On s’assieds à une table, et il commença à me poser discrètement quelques questions.
Il commença par me demander si j’allais bien, en prétextant que j’avais mauvaise mine. Je lui répondit que je pensais à des choses tristes qui me déprimaient vraiment.
Nerveusement, je regardais ma montre, il restait encore 5 minutes avant le prochain cours. Ces quelques minutes sont passées très rapidement, et l’on fut à nouveau effrayés par la sonnerie. Très anxieusement, il me demanda en bégayant qu’est ce que je faisait cet après-midi avant les cours, puisque je commençait à 16 heures. Moi, j’avais cours d’espagnol jusqu’à 18 heures, et comme il ne faisait pas espagnol, il n’avait pas cours de l’après-midi, puisque le prof de français n’était pas là. Je lui répondit que j’allais rester chez moi calmement, et a ce moment précis, j’ai senti son cœur battre, et, timidement, il me demanda si je pouvais le rejoindre devant le lycée vers 15h30. Bien sûr, je n’ai pas refusé et nous partîmes rejoindre la salle, un nouveau froid venait de s’installer, suite à ce rendez-vous arrangé.
Arrivés devant la salle, je vis son meilleur ami et ma meilleure amie parler ensembles. Quand ils nous ont vus, ils ont dit : « C’est bon, ils arrivent »
Dès que j’arriva près d’elle, ma copine me demanda si je n’étais pas trop nerveuse, si j’allais bien.
Bizarrement, c’est la première fois que je n’ai pas senti de confiance dans ses paroles, je sentais qu’elle semblait coupable d’un fait, alors inconnu pour moi. Mais, j’entendis le meilleur copain de mon chéri lui demander si c’était bon. Mon bien aimé lui a répondu d’un geste lui demandant de se taire.
Le prof de maths arriva, et, encore perplexe de ce qu’il s’était passé, je suis entrée en cours.
En s’installant comme d’habitude, il me regarda à nouveau, et me sourit comme lorsque nos regards et sourires s’échangeaient par hasard, lorsque tout ne voulait rien dire. Mais ce sourire semblait vouloir dire quelque chose, à l’inverse des précédents, tout comme ce regard poignant qu’il m’avait adressé lorsque j’étais arrivée devant la salle de français.
Cette journée était d’ores et déjà exceptionnelle, mais j’avais vraiment peur de ce qui pouvait se passer cet après-midi.

Soinlove comme j'aimerais lire la suite!!!!!!!!!!!!!!
Arwen revient de loin et vous présente ses excuses.

Comment finit cette histoire? Comment évoulue ce prémice d'amour?
Vite ne nous laisse pas sans suite...............

3ème partie

Malgré ce qu’il venait de ce passer au foyer, je restait douteuse, car, depuis le début de l’année, je préssentait qu’il ne m’aimait pas.
Un jour, en sport, alors qu’on faisait badminton, j’ai bien observé ses attitudes. Puis, arriva le moment où l’on a du jouer ensemble. C’était étrange car pendant les matchs, il parlait beaucoup, surtout à toutes les autres filles de la classe, et pendant notre match, il est resté muet. Il était même agressif. J’ai ressenti que quelque chose n’allait pas entre lui et moi, qu’il semblait ne pas m’apprécier, même en simple amie.
Durant les jours qui suivirent, j’ai fait attention, à nouveau, à son comportement. Lorsqu’il arrivait, il disait bonjour à tout le monde, sauf à moi.
En cours, j’étais généralement assise devant lui. Lorsque l’on avait deux heures de cours d’affilée, on avait le droit à une pause de 5 minutes en début de deuxième heure. A ce moment, un autre de ses copains, très sympa avec qui je m’entendais bien, me parlait toujours, et on riait toujours ensemble. Mais mon Dédé, ne riait jamais avec moi, sinon toujours avec ma meilleure amie et son copain.
Au fil de l’année, j’ai souvent pu apercevoir des éléments tels que ceux-là. Evidemment, tout cela me chagrinait énormément. Je me remettait souvent en question, me demandant qu’est ce que j’avais fait, ou dit, pour qu’il me rejette d’une telle manière ? ou bien pourquoi ne suis-je pas comme les autres personnes à ses yeux ?
Toutes ces questions ne faisaient que me tourner dans la tête encore et encore, notamment quand j’étais seule, ou durant les week-ends, puisque, dans ma famille, je n’avais personne à qui en parler.
Voilà la raison de mon inquiétude. Peut-être voulait-il me demander pourquoi ne suis-je pas comme les autres ? ou bien pourquoi je suis méchante ?
On ne sait jamais, peut-être me trouvait-il agressive, méchante, ou … simplette !
Pendant le cours de maths, je pensais à tout cela, ce qui troublait évidemment ma concentration. L’heure passa relativement vite faute à ces questions que je me posais.
On arriva vite aux prochaines heures de cours, qui étaient deux heures de physique, mon cours préféré.
Habituellement, avec ma copine on attendait dans le long couloir jaune qui correspondait à la salle de physique. Généralement, il était là-bas avant moi, avec toute sa bande de copains.
Mais, aujourd’hui, il était seul. Soudain, mon amie me dit :
« J’ai les mains sales, je vais aller me les laver aux toilettes, attends-moi ici, j’en ai pas pour longtemps ».
Elle partit de suite, elle qui ne m’aurait jamais laissé seule avec lui. C’était sûr, elle me cachait des choses.
En plus, je la voyais discuter avec le meilleur copain de mon Dédé à travers les carreaux de la porte battante, qui conduisait à la cage d’escalier.
Elle m’avait menti.
Je les voyais comploter, et Dédé, me posa à nouveau une question :
« Tu sembles stressée, ce sont les résultats du devoir de physique qui te mettent dans cet état ? » me demanda-t-il.
Je lui répondit que oui, puisque je pensais avoir raté le contrôle.
Puis nos deux meilleurs amis revenaient. La mienne en se justifiant : « il était aussi aux toilettes » !
Puis le cours débuta. La prof rendit les contrôles tout en me félicitant puisque j’avais eu la meilleure note.
J’étais très surprise, surtout que la prof insista à nouveau pour que je fasse une première S, puisque j’étais douée en physique et bio, et que ce serait dommage d’abandonner cette chance scientifique.
Je lui répondit que s’il n’y avait pas de maths, je ferai un première S. A ce moment mon petit Dédé me félicita pour mon devoir et me dit :
« Si tu veux je pourrai t’aider en mathématiques, et tu pourrai faire une première S ! »
J’étais alors la plus étonnée du monde, mon amour me proposant de l’aide en maths, presque en me suppliant de faire le même bac que lui !
Je rétorquai tout de même :
« J’adore le français et l’espagnol, autant que la physique et la biologie, mais ce sont deux matières où j’ai du fournir de gros efforts pour avoir un tel niveau en classe de seconde, et je préfère tout ce qui est littéraire. Je n’aime pas du tout les maths qui sont la matière dominante de ce bac, et je sais que je voudrais faire un métier dans les langues et lettres »
La prof et mon amour me regardaient déçus me disant que je m’en sortirais très bien. Je leur répétait que je n’étais pas une scientifique mais que la chimie, la physique et la biologie étaient des matières qui allaient me manquer en classe Littéraire, qui offre des cours scientifiques beaucoup moins intéressant.
Et la première heure passa rapidement, et la pause arriva. Habituellement, toujours quelques élèves restaient dans la classe, mais là moi et lui étions seuls avec la prof, et pendant une dizaine de minutes, ils ont tous deux essayé de me convaincre d’aller en première scientifique. J’utilisais les même arguments que quelques minutes auparavant, mais ils n’arrêtaient pas de me culpabiliser.
J’étais une très bonne élève et je cartonnais dans toutes les matières, mais étais moyenne en sport. Du coup, mes profs de langue me répétaient qu’il fallait que j’aille en L, les profs de sciences me disaient que ce serait dommage d’abandonner un tel esprit scientifique, et mes profs d’informatiques me disaient qu’ils seraient ravis de me revoir dans une classe de STT, section technologique tertiaire.
En utilisant l’argument de la bonne élève je leur répondais que si j’écoutais tous les profs, je devrait faire tous les bacs en ajoutant que ce qui me convenait au mieux était les classes littéraires et que je ne voulais pas faire quelque chose contre mon gré que je regretterais plus tard. Ils abandonnèrent leur discours argumentatif en disant qu’ils me comprenaient, mais je lisais dans leur regard une déception, suivie d’une haine du choix que j’ai fait, de ne pas les revoir pour sûr, en classe, l’année prochaine.
La pause était finie, chacun reprenait sa place et on recommençait un cours normal.
Quand le cours fut terminé, chacun rangea ses affaires pour aller déjeuner. Quand je sortis de la salle, je sentis quelque chose m’effleurer la main, suivit de quelqu’un qui s’excusait de ce geste. C’était lui, gêné de cet acte. Comme d’habitude, je lui dit que ce n’était pas grave, et il me sourit, à nouveau de la manière qui me faisait vibrer.
Il me souhaita bon appétit, je lui retournais son souhait, et entendit son copain lui dire :
« Vas-y, que fais-tu ? Dépêche-toi, fonce »
Dédé me regarda, et se dépêchât de se débarrasser de son meilleur ami.
Calmement, je me dirigeai vers la voiture de ma sœur qui était venue me chercher.
J’étais vraiment très stressée de cette matinée, et de ce qui allait se passer cet après-midi. Evidemment, ma sœur a tout de suite remarqué mon anxiété, et me demanda ce qu’il se passait.
Ma sœur ne savait pas tout ce qu’il se passait en cours, plus particulièrement que j’étais amoureuse. Je n’avais jamais eu l’occasion de lui dire. C’est certainement ce qui me rendait aussi seule quand je suis chez moi, le fait de ne pouvoir en parler à personne avec qui j’ai une grande confiance.
Aujourd’hui, c’était le jour. Je n’ai pas pu me retenir, et j’ai avoué à ma sœur que j’étais amoureuse d’un garçon, tout en lui montrant mon Dédé qui se dirigeait vers la voiture de ses parents.
Plus il s’approchait de la voiture de ses parents, plus il s’approchait de la nôtre. Ma sœur le dévisageait attentivement et me dit :
« Tu as vraiment bon goût, il est carrément canon ! »
Bien sûr, j’étais très surprise de cet aveu, et en même temps très soulagée. Ainsi, je racontais durant tout le chemin ce qu’il s’était passé, et cela me fit un bien énorme. Je me sentais libre, et beaucoup moins nerveuse.
Je demandais à ma sœur de garder ce secret, et me répondit que l’on pouvait se faire confiance. Maintenant, on était trois à savoir mon secret : moi, ma meilleure amie, et ma sœur.
Une fois rentrée chez moi, mes proches avaient immédiatement remarqué que quelque chose me perturbait. Tout en regardant profondément ma sœur, je détournai le sujet, me dépêchait de manger, et alla m’enfermer dans ma chambre.
Je sortis mon baladeur, et écoutais ma chanson préférée en attendant anxieusement, que le moment arrive de partir pour rejoindre mon amour.
Trop curieusement, je sentait chaque minute passer, tout en devenant de plus en plus anxieuse.
Sachant que j’avais rendez-vous à 15h30, et qu’il y a avait 20 minutes de marche entre chez moi et le lycée, je décidais de commencer à me préparer vers 15h.
A 15 h, j’ai fait mon sac, suis allée me laver les dents, suis allée aux toilettes, me suis brossée les cheveux et suis partie à 15h 15.
Toujours accompagnée de mon baladeur, j’ai pu voir sur la route, à nouveau la voiture de mon chéri. Il était 15h 20, et j’étais tellement nerveuse que je marchais très rapidement. Au lieu de faire le chemin en 20 minutes, j’ai mis 10 minutes. Enfin, j'arrivai au lycée et bien sûr, il était là, nerveux, pensif.

rrraa, la suite la suite la suite! lol
Je ne le dis pas mais depuis le début je suis cette histoire avec grand intéret et j'attends la suite avec impatience...
amitiés Shiyoken

4ème Partie

J’ai pendant quelques secondes tourné la tête avant d’aller vers lui, et j’ai pu apercevoir au loin, nos deux meilleurs amis en train de nous regarder.
Dédé m’a surprise et m’a demandé pourquoi je regardais comme cela au loin.
Je décidai de tout lui expliquer, et il me dit qu’il connaissait un petit parc à 5 minutes, et que ce serait mieux d’aller en parler là-bas.
J’acceptai, et une fois assise dans l’herbe de ce parc, j’entamais la conversation à propos de nos deux meilleurs amis. Il me stoppa immédiatement en me disant cela :
« Je vais être sincère avec toi », puis il commença son long récit : «
- Tu as pu remarquer que ces derniers temps, nos deux meilleurs amis sont souvent ensembles. Et bien, c’est à cause de moi, qu’ils agissent différemment. Je vais te dire ce qu’il se passe même si je n’avais pas prévu de t’avouer ça.
Cela fait maintenant depuis octobre que ça dure. Tout a commencé lorsque mon meilleur ami m’a appris qu’il avait flashé sur quelqu’un dans la classe. J’ai tout de suite pensé à toi, et, au fil des conversations, il a avoué que c’était bien de toi qu’il venait de tomber amoureux. J’étais alors très déstabilisé, et j’ai commencé à tout remettre en doute, et à me renfermer sur moi-même, on me trouvait soudainement agressif, même blessant. Cela a duré plusieurs mois, lorsque quelques éléments m’ont fait reprendre espoir.
La nouvelle élève est arrivée, et mon ami est tombé amoureux d’elle. Malheureusement pour moi, je me suis rendu compte plus tard, qu’il disait ça simplement pour essayer de t’oublier, car il savait que entre toi et lui, ce ne serait pas possible.
Ainsi, en tant que meilleur ami, j’ai décidé de lui faire reprendre espoir. C’est peut-être à ce moment que tu as remarqué qu’il te parlait plus souvent….
- Oui, effectivement, il me demandait mes notes, et s’inquiétait quand j’étais malade…
- Bien, c’était de ma faute, puisque je lui avais conseillé d’aller plus souvent te parler, et de te montrer plus qu’il tenait à toi.
- Ca a marché, c’est à ce moment que j’ai réalisé qu’il était amoureux de moi. Lui répondis-je.
- Oui, et c’est à ce moment où j’ai le plus déprimé. Je n’étais pas bien dans ma peau car j’avais fait quelque chose qui ne me plaisait pas.
- Où veux-tu en venir, exactement ? lui demandai-je
- Patience. M’a-t il répondu, j’y arrive.
Donc, je n’étais pas bien, et, mon ami a remarqué et a décidé de prendre les choses en main, en me disant qu’il préférait que je tente ma chance. Jours après jours, il devenait de plus en plus mystérieux, et, mercredi après-midi, il m’invita chez lui et m’expliqua qu’il avait compris mon problème et qu’il avait tout organisé pour tenter de l’arranger au mieux. Il m’expliqua alors qu’il avait pris contact avec ta meilleure amie et qu’il lui avait posé quelques questions, en lui expliquant le but de celles-ci. Elle lui répondit sans hésiter, et décida de se joindre à lui pour ton bien personnel. Il m’expliqua donc qu’il allait faire en sorte que le prof de français ne soit pas là, que le filles allaient te laisser seule, et qu’il irait au CDI en espérant t’y trouver durant l’heure creuse. Il me dit aussi qu’il allait me laisser seul avec toi jusqu’au début du cours de maths. Il m’a soigneusement présenté la procédure, et avec joie j’ai accepté. Voilà pourquoi nous nous sommes souvent retrouvés seuls ensembles.
- Mais alors pourquoi sommes-nous là ? lui demandai-je nerveusement
- Bien nous sommes là car nos meilleurs amis ont voulu notre bien et ils ont décidé… »
Ca y était, il allait bientôt m’avouer quelque chose que j’attendais, si c’était ce que je croyais, mais alors qu’il allait passer aux aveux, ma meilleure amie est arrivée en courant me demandant pourquoi je n’étais pas en cours. Puis, je regardait l’heure, et le cours d’espagnol commençait dans 5 minutes !
Avec le peu de calme qu’il me restait encore, je m’excusais auprès de Dédé, lui expliquant la situation. Il me disait qu’il avait compris, mais je savais qu’il était déçu. Je suis partie en cours pour les deux heures d’espagnol de 16h à 18h, qu’il me restait, mais, je me sentais très mal.
A la pause, je suis allée voir la prof, et lui ai expliqué que je n’étais pas bien, et elle m’a laissé rentrer chez moi.
Sur le chemin, j’étais au bord des larmes. Quelque chose semblait vouloir s’accomplir aujourd’hui, avec Dédé, et les cours avaient à nouveau pris le dessus sur les sentiments.
Je vis un banc, et m’y suis assise. Au bout de quelques secondes, j’ai fondu en larmes. Mon rêve venait de se gâcher, encore une fois à cause des études.
J’aurai voulu avoir un peu plus de temps, afin de pouvoir connaître la fin de l’histoire.
Je sortais un mouchoir de ma poche lorsque j’entendis quelqu'un m’adresser la parole.





Merci de votre soutien je suis heureuse que ca vous plaise !
Plus que 2 parties avant la fin

rolalalala mais c'est pas possible! Ca coupe encore au meilleur moment. C'est fait expres tu me dira, mais ce n'est pas une raison mdr.
bon j'attends encore la suite alors... toujours attendre, c'est dur... ;o)
amitiés Shiyoken

5ème Partie

Je sortais un mouchoir de ma poche lorsque j’entendis quelqu’un m’adresser la parole. C’était son meilleur ami. Il me demandait la raison de ma peine, et je lui ai tout simplement remercié de ce qu’il avait fait pour moi et Dédé.
Il m’a alors demandé si je voulais parler à Dédé.
Je lui répondis calmement que le temps et les études avaient tout gâché, et que ce n’était sans doute plus possible à rattraper.
Il me répondit :
- Ne t’en fais pas, suis-moi, fais-moi confiance, tout est encore possible.
- Ou m’emmènes-tu ? le questionnais-je.
- Dans un endroit qui ne pourra que te faire du bien. »

Je l’ai laissé faire, et il m’emmena dans un parc où j’aimais bien aller lorsque j’étais petite. Je le lui dis, mais il le savait déjà. Il me conseilla d’y rester quelques instants afin de me calmer et de me ressourcer. Je suivis ses conseils.
Voilà une dizaine de minutes que je me promenais dans ce parc, lorsque je fus surprise d’une rencontre.
Il était là, assis par terre, en train de sangloter. C’était un moment magnifique, le soleil était doré, et il était là, avec ses larmes qui coulaient sur ses belles joues rouges.
Je m’approchais de lui, et lui expliquait calmement pourquoi j’étais là, que c’était le parc de mon enfance. En essuyant ses larmes, il me répondit, qu’il venait peu souvent ici, mais que lorsqu’il y venait, il était heureux, il s’agissait aussi de son parc préféré.
On était assis l’un à côté de l’autre, incapables de dire quelque chose.
Puis, doucement, on a laissé nos cœurs prendre la parole.
On s’est rapprochés, je l’entendais respirer, il semblait de plus en plus détendu.
Quelques secondes se sont écoulées, et ce fut le moment magique. Plus rien n’existait autour de nous, on ne se rendait plus compte de ce qu’il se passait, on était timides, réservés, mais heureux. On distinguait une légère odeur de terre mouillée, la pluie recommençait à tomber, par petites gouttes, et on était là, assis sur l’herbe, et on s’embrassait.
Tous ces jours de dépression, et de pleurs se sont effacés en quelques secondes.
Puis on s’est levés, on s’est regardés et on est repartis chacun de notre côté. Nous étions tellement surpris de ce qu’il se passait, que l’on était incapables de parler.
Je repartis, en direction de ma maison, lorsque je vis sa voiture. Elle freina, s’arrêta devant moi, et la vitre s’est baissée.
Sous cette pluie qui ne faisait qu’augmenter à chaque seconde, je sanglotais.
J’avais froid, et j’étais sur une autre planète.
Son père m’a dit : « Bonsoir Estelle, vous voulez que je vous ramène chez vous ? Vous allez attraper froid », je lui répondis poliment que cela me ferai plaisir à condition de ne pas le déranger.
Je ne pu m’empêcher de verser quelques larmes, puisque j’étais comme dans un rêve, un rêve qui semblait réel. Combien de fois je n’avais pas espéré que son père me propose cela.
Je montais dans la voiture, par l’arrière à gauche, il y avait trois places.
A côté de moi, il y avait mon Dédé, et à ses côtés son meilleur ami. Je regardais devant, à la place du passager, il y avait ma meilleure amie. Je ne réalisais pas. Je ne comprenais toujours pas, même si ils étaient les bienfaiteurs de mon bonheur et les responsables du baiser.
Nos deux meilleurs amis avaient remplis leur rôle, ils nous avaient réunis, et je leur devais beaucoup, mais tout n’était pas fini.

doux moment qu'est cet instant magique ou deux amants se trouvent pour la premiere foi. C'est magnifique et comme toujours j'attends la suite... lol
amitiés Shiyoken

6ème Partie, la fin

Durant le trajet, je sentis que mon chéri me prenait la main. Il était plus détendu que jamais.
J’avais en tête, ma chanson préférée, ne voulant pas que ce moment se termine.
Je repensais à l’instrumental, uniquement en piano, de la chanson. C’était pour moi, le plus bel instrument. Depuis que j’étais tombée amoureuse de cet instrument, j’ai toujours eu envie de suivre des cours, afin de pouvoir en jouer. Malheureusement, ma famille n’avait pas les moyens de m’offrir un tel cadeau.
Je me souviens, le modèle de piano que je voulais était un piano de marque DylanD. Que j’avais aperçu dans un reportage sur un grand pianiste.
Ce modèle était magnifique, avec un style particulier. L’inscription était en doré, et la finition des pieds était argentée. Un mélange incroyable qui reflétait le mystère de l’instrument.
Maintenant que j’y songe, ce piano est le frère jumeau de mon amour, il porte même son prénom. En réalité, mon Dédé se prénomme Dylan. Une coïncidence impossible à croire, qui m’a soudain fait réaliser que j’étais fidèle à moi-même.
Mais, en rêvant, je ne m’aperçut pas du chemin que l’on prenait. Ce n’était pas celui de chez moi. Je ne dis rien, et, une fois arrivés, je découvris un local sombre. Tous les passagers sont venus m’entourer, quand soudainement la porte du local s’ouvrit.
Il y avait le piano de mes rêves, avec une pianiste, qui était la mère de Dylan.
Elle jouait parfaitement ma chanson préférée.
Je m’approchais du piano, et, avec le peu de voix que j’avais, je me mis à chanter.
C’était super !
A la fin de la chanson, la mère m’expliqua que si les pianos se nommaient comme cela, c’est car l’arrière grand-père de Dylan était un célèbre pianiste, et qu’il adorait le prénom Dylan. Après avoir remporté les championnats mondiaux, il décida de rendre hommage au prénom qu’il adorait en créant la célèbre marque de piano.
S’il était un fan de ce prénom c’était grâce à l’écrivain Bob Dylan, qui était son auteur préféré.
Sachant cela, la famille voulait nommer le premier nouveau né Dylan, si c’était un garçon, pour faire plaisir à l’arrière grand-père. Malheureusement, Dylan est le premier garçon qui est venu, et son arrière grand-père n’a pas eu le temps de le connaître.
Voilà certainement la raison de toutes ces coïncidences.
Amicalement, la mère me proposa de m’apprendre gratuitement à jouer du piano. Elle ne me laissa pas le temps de répondre, et me dit que je ne pouvais pas refuser.
J’étais trop étonnée de ce qui arrivait pour pouvoir répondre clairement, donc elle accepta de me donner des cours 2 fois par semaine, fois où j’en profiterai aussi pour voir Dylan. Elle me remit alors, un bracelet identique à celui de son fils, me disant que je ne pourrai l’ôter que le jour où je saurai jouer correctement du piano. C’était comme un visa, une assurance réussite.
C’était incroyable, tout le monde savait tout, et moi, en une journée, ma vie avait complètement changé de sens. Mes deux rêves les plus chers venaient de se réaliser. J’étais enfin aux côtés de celui que j’aimais, grâce aux deux meilleurs amis, et j’allais apprendre à jouer du piano, aux côtés de professionnels.
Puisque le local était leur garage, Dylan m’a fait visiter l’appartement de ses parents. J’était tellement bouleversée de ces évènements, que, lorsque je suis rentrée dans sa chambre, je me suis assise sur un fauteuil, et me suis directement endormie, affaiblie de cette journée pas comme les autres.
Je dormais l’esprit apaisé quand le réveil a sonné.
On était vendredi matin, il était 7h20, j’avais français et j’étais en retard.
J’était dans mon lit, et me suis alors dépêchée de me préparer pour aller en cours. J’étais contente, j’étais depuis longtemps heureuse de ce qui s’était produit.
Je mis ma montre, et remarquai que mes poignets étaient nus, il n’y avait aucun bracelet semblable à celui de mon élu. Je me précipitais d’aller en cours, et comme tous les matins, je vis sa voiture passer.
Je suis arrivée devant la salle de français, quelques minutes après, le prof était arrivé.
C’est à ce moment précis que j’ai enfin réalisé que tout mon bonheur, en fait, n’était qu’un rêve, qui avait simplement rythmé ma nuit, mais en aucun cas ma vie.



Merci d'avoir pris le temps de lire mon histoire, j'espère qu'elle vous aura plu, n'hésitez pas à me dire ce qui va ou pas, c'est comme ca qu'on évolue
Merci beaucoup !

tant de suspense pour une fin si triste, c'etait vraiment tres tres bien, j'ai adoré. Comme tu le demandes, je dirais juste quelque chose que j'ai trouvé un peu bizarre (mais ne t'en formalises pas ce n'est pas grave). Le passage ou tu parle du piano est juste un peu trop long et ca casse legerement l'histoire. Mais a part ca je l'ai trouvé vraiment géniale!
continue comme ca, j'en attends d'autre avec autant de suspense (et peut etre une fin gaie qui sait lol).
Amitiés Shiyoken

Merci beaucoup

C'est vrai que j'ai aussi du mal avec cette partie, mais j'ai prévu de revoir certains passages de l'histoire parce que certains passages sont vraiments craignos -_-" lol
Merci de ton aide

Quand j'ai vu la longueur du texte, je me suis d'abord dis que je n'orais pas le courage de tout lire... Que nenni!! Il est si agréable de te lire, et j'y ait cru jusqu'a la fin a ce rêve qui semble si réel ...
Je suis d'accord avec Shyoken pour le passage sur la description du piano... mais ce n'est qu'un détail...