T’aimer et devoir danser.
Effluves de cendres, fumées bleuâtres
En volutes autour d’une fille qui danse.
Invisibles les mielleux et les bellâtres :
Elle est tout entière à sa tendre romance.
Sous les lumières artificielles, elle fuit :
Sûre de son rêve, elle fonce dans la nuit.
Transparente, cette étoile d’or lui sourit
Et son éclat invisible lui donne vie.
Rien ne la touche dans cette autre dimension,
Ni les hommes ni les serments doux à foison.
Elle s’est évadée loin de sa prison,
Belle, intouchable, du haut de sa passion.
Et elle danse, danse pour le rejoindre
Elle danse pour l’attirer dans le cercle.
Elle veut voir l’aube du jour bientôt poindre
Et sur elle venir poser un couvercle.
Bouclier protecteur, viens ! Mon bel amour
Reprends cette fille, fais en ta merveille !
Protège-la de tous ces avides vautours
Qu’elle trouve, sereine enfin, le sommeil.
Toi le sensé, dis-lui que tu l’aimes à jamais.
Malgré ses apparentes infidélités,
Elle est tienne, fragile et craintive, tu sais.
Aime-la sans condition, … pour l’éternité !
(Arwen Gernak)
21-02-05
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