Mon bel amour, ma déchirure.
Sur ma tombe, froid réceptacle de mon amour,
Ne verse aucune larme, reste un court instant.
D’un œil bienveillant balaye les alentours
Et dépose ton lys sur celle d’un enfant.
Mon bel amour, ma déchirure, c’est ici
Qu’un jour, en d’autres temps, nos cœurs seront unis.
Oublie ce manteau glacial de pierre bleue
Qui me recouvre aux yeux du monde et des vivants.
Mon corps s’en est allé, restent nos doux adieux
Flottant sur le rebord de ton cœur et ses tourments.
Mon bel amour, ma déchirure, c’est ici
Qu’un jour, en d’autres temps, nos cœurs seront unis.
Cours et va-t-en loin de ce lieu de malheur
Va et chante au monde combien est beau l’amour,
Qui même à travers la mort, fait chanter les cœurs,
Les unit à jamais et leur porte secours.
Mon bel amour, ma déchirure, c’est ici
Qu’un jour, en d’autres temps, nos cœurs seront unis.
Quand viendra le jour, on lèvera le manteau
Pour déposer en un même lit, nos deux corps.
Les mortels croiront ainsi enfouir par un sceau
Nos amours éternelles coruscant encore.
Mon bel amour, ma déchirure, c’est ici
Qu’un jour, en d’autres temps, nos cœurs seront unis. (Arwen Gernak) 07-01-05
Dim 9 Jan à 4:00