Je t'ai vu...

JE T'AI VU:

Je t'ai vu verser une larme,
T'en servir comme une arme,
Doucement, à petit feu me poignarder,
Avec cette arme que tu sais manier.
Oh ça oui ! tu sais me manier,
Tu as apprit à me manipuler, à m'utiliser.
Je saurais te retirer ton arme,
Cette dague de beauté, cette dague de charme.

Je t'ai vu me contempler, m'espioner
De tes yeux curieux peut-etre admirer,
Oh oui ! on t'as bien apprit pour le vice,
A savoir utiliser tous ces artifices,
Tu les as tous à ton service,
Maintenant tu resseres l'étau, enfonce la vis,
Entre le marteau et l'enclume
Je laisserais mes plumes.

Je t'ai vu m'embrasser,
Alors que toi dans l'obscurité,
Tu vivais à fond cet instant,
Croyais-tu gagner le combat en perdant du temps ?
Mais par surprise je t'ai eu à cet instant,
Et je jures que je te ferais mienne dès maintenant.
Depuis que tu es totalement désarmée,
Il me semble que tu es en danger.

Je t'ai vu vouloir te venger,
En allant où je te défendait d'aller,
C'est une quête longue et périlleuse,
Une histoire très dangeureuse
A chaque mauvais pas, mystérieuse,
Tu pourrais t'y perdre petite présomptueuse
Mais tu as décidé de m'achever par ta grâce,
Doucement, à petit feu, reculant le coup de grâce.

Je t'ai vu te glisser, lentement t'immisser,
Dans mes sentiments, aller explorer
Mais rien ne peux te rendre plus...
Non... rien... depuis que je t'ai vu,
Depuis que l'on s'est étendus,
Je sais que j'ai déjà perdu,
Tu vois ! tu as su m'utiliser,
Tu as su me manipuler.

Maintenant très lentement,
Tu enfonces ta lame de larmes,
Je ne suis plus que gémissement,
J'avais succombé à ton charme,
Tu te baigneras dans mon sang,
Délaissera la moindre de tes armes,
Pour persécuter mes sentiments,
Pour me laisser verser la moindre larme.

Je t'ai vu pleurer, contempler, embrasser,
Te venger, et lentement t'immisser,
Mais tu ne sais pas ce que j'endure,
Tu es une véritable torture,
Je te répète que c'est vraiment dur
De voir que tu es un etre pur,
Mais vas y, torture moi, défoules toi,
Car la seule que j'aime, c'est toi.

Poème très ambigu en quelque sorte: chant d'amour, de désespoir ou de haine timide?
Il me semble entrevoir une dame encapuchonnée dans une cappe de ténèbres, une faux à la main, promenant son visage décharné sur le chemin d'une âme jeune....
Me tromperais-je où suis-je devant l'inévitable sort de tout humain, suis-je em préssence de dame CAMARDE empruntant le visage d'une belle?

Bienvenue dans l'intemporel où nous ferons tout pour la vaincre par l'inscription de vos nom dans l'éternité.
Arwen

l'amour de l'etre qui fait souffrir... ce poeme est vraiment poignant. Il est extremement fort ce qui le rend magnifique. C'estsle premier ecrit que je lis de toi et je le trouve vraiment superbe, alors j'attends impatiemment les autres.
bienvenue! amitiés Shiyoken

Arwen !!! Ton interpretation est plutot amusante, puisque ce que tu vois dans cette dame est l'image de son âme en quelques sortes... Mais au niveau du physique, elle a tout d'un ange... C'est encore plus ambigu Mais est révélateur de l'illusion dont je "serais" la victime...