Mon amour, j’ai peur de l’orage.
Comme la tempête qui lentement grossit,
Mon cœur s’emplit de ton absence et se gonfle.
Ensemble nous éclaterons nos pauvres soucis
En une pluie torrentielle, un tsunami
J’ai senti venir le premier nuage gris
Quand l’écran a choisi le silence bleuté
D’un programme postal que tous on élit
Comme facteur express de nos cœurs exaltés.
Trois jours suffisent pour disparaître d’un cœur,
Quelques heures pour assombrir un horizon clair.
Qu’en as-tu fait de mon amour et sa candeur ?
Vaut-il que j’éclate en mille fracas de tonnerre ?
Que revienne le doux zéphyr des jours sereins !
Ô amour, d’avant le ciel trop lourd sans toi,
Roucoule vite de langoureux refrains
Pour que les nimbes obscurs soient d’autrefois.
Chasse les nues et leur gris songes sournois,
Repousse loin l’effroi des éclairs lacérants !
Ramène la paisible chaleur des émois !
Redonne vie à un cœur presque agonisant !
(Arwen Gernak)
03-03-05
T.D. 2005