seigneur d'ébène, dans le bleu celeste
aux présages trop souvent funestes
tu va de chaumière en arbre
annonce ton augure macabre
tu plâne sur nos vies
cherchant tes futures proies
lorsque sur une fenêtre, tu surgis
tu anéantis toutes joies
tu virvevoltes sur les champs de la mort
te délectant de l'infamie humaine
tu es libre au vent, sans chaines
ces cadavres ne te donne point de remords
seigneur d'ébène, parfois par tristesse
tu prend sous ton aile de vengeance
une âme désespérée, en detresse
pour accomplir son evanescence
et lorsqu'une larme s'échappe
de tes yeux noirs, infini
un coeur brisé la happe
pour qu'encore il sourit
seigneur d'ébène, revient encore ce soir
sur ma fenêtre, que je te contemple
chanter ton présage, absence d'espoir
toi qui gouverne sur mon temple