Le chemin...
Terrée dans les abysses salées,
Plongeant au fin fond de la voie lactée,
Elle s'endort.
Mouvements légers dans cette étendue,
Cheveux affolés comme s'ils étaient perdus,
Elle tait son sort.
Suivie des méduses qui portent son deuil,
Entourée de mille animaux marins qui forment son cercueil,
Elle impose son silence d'or.
Une mère qui s'est tant sacrifiée,
A elle -même décidé qu'à la place des flammes,
Elle voulait l'eau d'une si rare pureté,
Pour que dans les abîmes sombres, s'élève toute son âme.