Comme une addiction inavouée
A lui je suis enchaînée
J’essaye tant bien que mal
De m’en séparer, geste fatal
Il me méprise, me rejette
Ruine d’une affection obsolète
Pour lui, la vie continue
Pour moi, elle est superflue
Et chaque jour je résiste, persévère
Comme un vieux navire courant sur les récifs
Je garde en moi cet espoir maladif
De le voir, pour lui, j’irai en enfers
Je ne veux me résoudre à son absence
Je ne peux effacer toute mon affection
Malgré sa haine et son silence
Je l’aime toujours, sans procuration
¤kurai¤ mars 2005