Sans entrer dans des détails biographiques sans intérêt, rappelons que W. B. Yeats était un poète irlandais du XXè siècle, prix Nobel de littérature en 1929 (sauf erreur). Le seul prix Nobel supportable et lisible à mon sens. On connaît ses oeuvres majeures, comme The Lakes of Innisfree, the Wild Swans at Coole, ou The Two Trees (mise en musique par L. McKennitt), voici pour vous, et plus particulièrement pour la charmante propriétaire de ce forum, un poème plus intime. On est loin des considérations mythologiques ou existentielles de ces autres poèmes... Pour moi, ces quelques sont beaucoup plus humaines, presque trop.
A Poet to his Beloved
I bring you with reverent hands
The books of my numberless dreams,
White woman that passion has worn
As the tide wears the dove-grey sands,
And with heart more old than the horn
That is brimmed from the pale fire of time:
White woman with numberless dreams,
I bring you my passionnate rhyme.
Yeats est profondément attaché à la verte Erin et à la Nature en général. Dans un monde comme le nôtre, où l'écologie se fait système politique et discipline scientifique, je pense qu'il est essentiel de renouveler notre pacte avec les forces naturelles.
Je renouvelle ma dédicace... Ce poème t'appartient... je te l'offre afin qu'il n'accoste pas sans raison aux rivages de notre époque. Afin que nul écrit ne reste éternellement vain.
Charles