Jouant au piano dans une pièce vidée,
il écoute seul sa musique raisonner,
Des notes qui s'échappent comme de belles endiablées,
Vivent dans cet espace clos et démesuré.
Les doigts effleurant ce clavier si austère,
Vont et viennent, bruyants comme la mer,
Des gammes dessinées s'envolent dans les airs,
et bourdonnent, figées, dans son esprit amer.
Son ultime récital il joue pour un public absent,
Il se force à donner le meilleur des sentiments,
Il exprime sa joie, sa douleur, sa colère, son "talent",
En toute modestie, avec ses mains d'adulte naissant.
Sur ces dernières phrases, il avoue sa retraite,
Sur ses quelques mots, sa présence sera discrète,
Sa symphonie lyrique cessera de faire sa fête,
Mais il continuera à la jouer dans sa tête.
Gloire à ce site, je me retire. je ne composerai plus ici. Ayant dit ce que j'avais à dire, j'espère que ce dernier poème aura fait passer son message.
Merci à Arwen, administratrice de rêve, et à tous ceux qui composent avec acharnement.
Mention spéciale à Fleur Noire, dont j'ai apprécié la poésie sans même le /la connaître.
cependant, je continuerai à lire vos poèmes à tous, à donner mes impressions.