AVE Arwen
Queste rige sono dedicate a tutti relitti dell'umanita che si trovano nei cafe, questi esseri umani che si ataccano a la zattera che rimane della nave della loro vita che non hanno saputo guidare, passando per isole d'incanto ove il dolce vivere era piacere per poi finire nella foschia del'l ipocrizia e affondare nelle paludi della disperazione, penso avere assai bene riasunto in qualche versi l'image pietosa che rendono nell'anti camera del mio cervello tutti questi poveracci che si possono trovare nei bar, luoghi che fortunatamente ho assai poco frequentato e che mi hanno lasciato il riccordo di un abisso di perdizione.
LES JOYEUX LURONS
Paumés, rentiers, faux Crésus ou mal aimés.
Ils sont accoudés au comptoir.
Juste venus la pour quelque verres à boire
Ils se momifient en piliers de comptoir.
Et on parle de la pluie et du beau temps,
On déblatère le gouvernement et tous les incompétents.
Aux prochaines élections on veut se recroix-gammé !
Croyant ainsi tout changer…..
Puis c’est le défile de toutes les banalités, actualités, maladies.
Il en est des pour qui plus il en meurt,
Plus a d’autre cela ragailliardit le cœur !
Sports, culture, cul et puis la chienne de vie !
Que d’histoires à se raconter…
Vantardises, possessions et fausses vérités.
Là un rapace de café, toujours à l’affût
D’un pigeon qui ferait pleurer le fut !
Pour sans trop de frais s’assécher le gosier
Jusqu'à ce qu’on puisse y naviguer !
Souvent ils ont aussi la fourchette facile
A force de « petits coups », l’humeur est docile.
Une fois qu’ils ont le dos tourné
On est vite enterré…
Là bas une fausse blonde au teint fané
Un temps elle fut d’une autre beauté !
Serait-elle de ces faciles putains ?
Qui servent de vidoir
Dans la pénombre d’un pissoir …..
Toutes les femmes de café
Ne portent l’appellation contrôlée de catin..
Le bruit de l’eau qui monotoniquement
Coule dans l’évier inlassablement.
Le larbin las et fatigué
De toutes ces répétitives conneries devoir écouter.
Il pense a celui là qui paye toujours à la fin du mois
Sur l’ardoise la craie ne chômera pas….
ALLER LE CAFE VA FERMER…
Las d’avoir un peu trop festoyé…
Mais heureux d’avoir leurs malheurs retartinés.
Ils se séparent dans la nuit froide et humide
Avec bien souvent les poches vides !
AAAH tous ces amis d’un soir
Qui ont chassé ou crée de vains espoirs.
Ils s’éteignent, dans nos nuits, telles une luciole au petit matin
Tous ces extravagants Casanova ou pales crétins
Tous ces coupables d’être volontairement malheureux
Bien souvent, ils auraient mieux fait de rester dans leur pieux