CONFESSION
Aveuglé par la naïveté
Réfutant la réalité.
La cruelle vérité des choses
Abîme souvent la beauté de la prose.
Faire croire que je ne fais que rêver,
Est un moyen de cacher ma timidité.
Malgré mes années je ne suis à maturité
Je n’ai jamais voulu me tracasser.
Avoir toujours voulu de tout rire,
Uniquement par caprice, souffrir.
J’ai toujours eu ce que les autres n’ont pas !
Ce que l’on pense de moi, ne me fait tracas
En RIEN je n’ai voulu croire…
J’ai utilisé bien des échappatoires.
Certes j’ai été rongé par diverses pensées
Mais elles étaient très vite oubliées.
Croyant que je ne pourrais jamais m’amouracher
M’est échus, ce qu’aux autres ne fait qu’arriver…
Obsède par une unique pensée
Toutes mes nuits sont écourtées
Aimer au travers d’un être aimé
Faire l’amour et s’imaginer que !
N’ayant jamais prononcer de mots de douceur
Me moquant, d’amour, sentiments et fleurs.
Ces poignées d’heures volées au temps
Qui sont semblables au printemps.
Le lendemain, ronger par les remords,
Je n’ai de cesse de me donner des torts.
D’être trop épris
Et de n’avoir rien compris
Nombre d’expériences jalonnent mon passé aventureux
Mais je n’en ai fait science
Jamais je n’ai été aussi amoureux
Jamais en moi je n’ai vu naître
Un tel bien être.
Que me procure sa douce compagnie ?
Etouffé par la lourde monotonie
De l’éternelle répétitivité de ces gestes
Qui font qu’en vie on reste.
A un tel point être épris,
De ne plus trouver le repos de l’esprit.
Moi le clown jamais fatigué….
Je suis aujourd’hui désarmé.
Je meurs de la nostalgie
De ces instants de folie…
Je dois stupidement me contenter
De seulement l…la penser