Nuitée vacancière
Insomniaque, de par la surchauffée tiédeur
D’une moite nuit d’été
L’inspiration, le divertissement et la gaieté
Ne s’en viennent qu’à la vacance ultimée.
Me revoici à écrire de tout mon saoul
POUR et SUR ces gens qui me jugent « drôle de fou »
Marqué par les blessures du mensonge
L’esprit domiciliés au monde des songes.
Nullement en quête de la méticulosité,
Perpétuellement en cherche de la facilité.
Primant la quantité
Au détriment de la qualité.
Méfiant de toutes les mains moites
Sans âme, molles et gluantes.
Tous ces êtres à problèmes
Qui sont toujours et irrémédiablement les mêmes.
Une fois paré de tous mes MOI
J’en démontre que le talent m’est bien au-dessus du jarret !
Suscitant surprise et émoi,
Mettant tout doute à l’arrêt.
Lorsque le corps d’apollon longtemps gardé.
En vient à s’entre larder.
On veut toujours paraître
Pour se prouver d’être.
Devant des diplômés à la senteur de naphtaline.
Qui s’arrogantent de justice ou de médecine !
Ou a des déjà vieux adolescents.
Dont la bouche à toujours la senteur du lait
Et qui rien ne satisfait
Jusqu'à en être castré de sentiments.
A force d’avancer en age
Des autres, les gestes du visage
Bien trop souvent hérissés de rides offensives.
Ne faisant que transcrire
Ce que long en disent leurs burlesques sourires !
J’en arrive à les ébahir, les éberluer
Avec de banalitiques vérités.
Pourquoi aller chercher si loin de soi
Ce qui est au fond de tout moi !
Les merveilles et les affres de la réalité
Ne sont guère plus loin que le bout du nez
Jeu 1 Sep à 9:25