Encore un soir, encore un...
Quelle folie douce me tient ?
Nul ne sait ce que j'adviens...
Encore un soir, puis un matin
Je dors, je rêve, je m'éveille
Mais même le jour je suis 'en veille'
Je me sens peu à peu devenir vieille
Toutes les heures, les nuits, les jours sont pareils
Je ne peux que fuir ce quotidien aliénant
Avec la sensation de perdre mon temps
De gâcher mon avenir, délibérément
Et de sombre dans l'abysse consciemment...
Je ne peux que subir la vie que l'on m'impose
Infinie répétition de faits sans effets ni causes
Abjectes contraintes rabâchées sans pauses
Avec lesquelles je ne suis pas en osmose
Encore un soir, encore un...
Et pour changer je ne fais rien
J'ais pas la force de brandir mon poing
Et me traîne au sol tel un chien...