Arwen, chère Arwen… quel pays magnifique que voilà. Pays et paysages sauvages… l’on y voit comme un cycle, une chaîne naturelle, un tableau de pastels. Autant de fruits sanglants à y croquer pour s’y délecter. Une poésie qui se ressent, vibrante, où les corps épris s’adonnent à rejoindre leurs esprits, les esprits…
Je sais que cela ne me regarde en rien mais… puis-je ?
Car je ne vois pas ce en quoi le lexique de la chasse animale soit-il gênant. En effet, beaucoup de représentations amoureuses du XVIe et XVIIe siècle sont accompagnées d’animaux sauvages ou fabuleux (notamment le lion comme emblème de puissance aussi bien divine que virile). Depuis le début jusqu’à la fin il est question d’amour, ces scènes ont donc la place qui leur est due (même si c’est plus une « chasse à cours » lol)
De plus comment la nudité puisse-t-elle être choquante ? Que l’on ignore les statues de Vénus ? Oublie-t-on ce « sein que l’on ne saurait voir » de Marianne ? Et encore après les arts et le civisme faut-il évoquer le simple fait d’aimer, de désirer ?
Et pour ce qui est de « Ton, mon ou nos » et « Toi, moi ou nous », personnellement j’ai bien aimé l’allusion d’articles possessifs devenant pronoms personnels, reflétant symboliquement la notion de biens attitrés devenant impersonnels à ces deux êtres unis en une seule entité.
Voilà, mais si je suis dans l’erreur, Sirène, ramène-moi au rivage s’il te plait.
Phoenix, poisson-volant « dents-de-sabre »