La mort de la fleur
Un jeune voyageur, parfois même rôdeur
Succomba à la fleur qui prit un jour son cœur
Il la cueillit sans peur, chassant tous ses malheurs
Ainsi pour qu’elle ne meure, il offrit sa chaleur.
Chacune des odeurs, le comblait de bonheur
Chacune des senteurs, la rendait âme sœur.
Mais cet amour si fort sonna ensuite l’heure
De sceller ce trésor pour la mort qui écoeure.
Entourée de vapeur, la fleur sentait son sort
L’amener au passeur qui réclame de l’or.
L’homme dans un effort, la soulevait encore
Il se croyait à tort plus puissant que la mort
Derrière ce décor, l’esprit lâcha le bord
L’âme ainsi que le corps, quittèrent alors le port.