La course du temps
De sa silhouette légère et toute fine
Elle participe à une course effrénée
L’œil espiègle, elle ne connaît pas la routine
Rien ne pourra l’empêcher de continuer.
Elle danse sans cesse et n’a pas de repos
Elle virevolte, ainsi marque le tempo
Chaque seconde est alors un pas en avant
Dans ce qui, pour elle, n’est qu’un amusement.
Elle prend grand plaisir à narguer ses deux sœurs
Qui sont peut être moins sveltes mais plus dociles
Elles arpentent lentement leur monde fragile
Jusqu’à ce que finalement sonne leur heure.
Ce cercle infini qui ne peut pas se briser
Est gouverné par ces trois filles de Chronos
Les a liées entre elles pour l’éternité
Chacune a sa vérité, aucune n’est fausse.
Le temps passe, tout tombe, elles seules subsistent
La mélodie persiste, elles restent sur la piste
Chacune d’elle a un rôle bien défini
Et pour le réussir elle donnerait sa vie.
Il arrive souvent qu’elles se trouvent à trois
A un même endroit et à un même moment
Instant où se fige l’espace, le présent
Les aiguilles d’horloge font du temps un roi.