le temps qui fuit, effrayé
l'homme qui court après
lui même apeuré, tremblant
de partir au mauvais moment
dans un coffre, abandonné
tout son passé, entassé
attend las, depuis des années
qu'il vienne le retrouvé
sous un tas de vieux jouets
des photos qui valent de l'or
rongées par les regrets
elle attendent la mort
il la contemple nostalgique
ses doigts frêles caresse son visage
amour perdu, n'est qu'un mirage
son âme est triste, coeur cynique
il regrette tant son départ
juste le temps de lui dire son amour
qu'aussitôt enveloppée de brouillard
elle ne verra plus le jour
sur le couché de sa vie
tableau peint de mélancolie
une dernière larme s'est échappée
emplie de tout ses remords glacés