Disciples des dieux
La peur en plein coeur
Il s’avance sans bruit
Ses pensées meurent
Et ses larmes fuient.
Son esprit est vidé
Il n’a plus de force
Pas même pour résister
Aux sangles sur son torse.
Des lances le piquent
Et l’obligent à marcher
Vers ces gens sadiques
Aux yeux endiablés.
Tout un peuple admire
Comme lors d’une corrida
Les dieux vont accueillir
Cette âme de paria.
Violemment allongé
Sur un immense édifice
Ainsi va commencer
Cet horrible sacrifice…