Vous, dieux de l’égypte.

Vous, dieux de l’égypte.



Sphinx, au pied de ma pyramide,
Gardien de mes jours et de mes nuits,
Tu veilles sans un pli, sans une ride
Sur une tombe où le soleil, seul, luit.

J’ai quitté par erreur ce monde sordide
Où un amour humain m’avait conduit.
Désormais, je le laisse à ces avides
Qui à un ineffable chaos l’ont réduit.

Isis et vous, dieux de mes ancêtres,
Je vous invoque de mon catafalque,
Pour frapper de vos foudres, tous ces êtres
Qui pour un rien, une misère se défalquent.

Osiris et vous, dieux de mes espérances,
Toi, Anubis, transporte mon âme et mes armes
Au-delà de la vie et de ses transhumances
Pour que je puisse enfin tarir la source des larmes.

Ra, protège cet homme que j’aimais
Des vicissitudes qui l’attendent encore.
Et quand l’au-delà, nous donnera la paix,
Près de ma dépouille, vient déposer son corps.

Vous tous, dieux que j’honore,
Aimez-le puisque moi je ne le peux.
Réveillez-nous de cette stupide mort
Pour que notre amour devienne feu.

Sphinx, je me remets entre tes mains.
Toi, qui pour moi ne peux plus rien,
Garde mon tombeau comme un écrin
Pour celui qui viendra un beau matin.
Arwen Gernak – 19/12/04

Je fais mon retour à mes risques et périls pour te signaler une futilité :

J’ai quitté par erreur ce monde sordide
Où un amour humain m’avait conduit.
Désormais, je le laisse à ces avides
Qui à un ineffable chaos l’ont réduit.

Tu te répètes : monde sordide, à un ineffable chaos.

Sinon, cette histoire d'amour "antique" est belle (c'est pour atténuer mon propos)

J'avais aussi oublié de dire qu'il vaut mieux éviter certaines répétitions (ou insistances si tu veux) comme "sans un pli, sans une ride", "pour un rien, une misère". Voilà, c'est tout.

coucou toi, merci pour ta sincérité, mais comme tu vois j'ai très peu de têmps. Pour mieux dire: le temps me manque vraiment, il fuit et je n'arrive pas à le rattraper!
Je t'embrasse, Arwen
Msn pour l'instant j'y passe le temps de lire le courrier c'est tout, mais je ne t'oublie pas pour autant rassure-toi!

...

Et c'est reparti !

Et la prétérition tu connais ? (désolé, je suis d'humeur massacrante !)

...

mon humeur s'est adoucie. J'en profite pour dire que arwen accepte parfaitement mes critiques et en fait ce qu'elle veut.

Quant à moi, je pense qu'il est impossible de ne critiquer que quand on pense faire mieux. Qui fait le mieux ? On est pas arrivé au bout !

Et si tu veux critiquer, c'est avec grand plaisir que j'accepte. Sans critique, on n'avance pas.

Le jeu de ce poème ? Placer les dix mots suivants :
poubelle – liberté – lion – tournevis – crème glacée –
télévision – pleurésie – décadence – rose – délire.

Bienvenue chez moi

J’habite dans une poubelle en pleine décadence
Ca ne sent pas la rose mais une odeur si dense
Que je crains d’attraper une pleurésie mortelle.
Le docteur est venu me poser une attelle
Après l’auscultation du corps au tournevis !
La télévision est la source de tous les vices.
Quand elle est vue par des mangeurs de crème glacée,
Le pavillon Liberté se trouve abaissé.
Je suis un lion vaillant qui défend son navire
Et ce poème vivant, le plus pur délire !

auto censure

C'est parce que tu n'es pas la première à émettre un tel avis !

Et j'ai suffisament subi de remarques pour ne pas en souhaiter davantage.
Vois par toi-même : https://tout-un-poeme.forumactif.com/viewtopic.forum?t=391

...

Bien sur, le sujet est clos. Cependant, je t'invite à consulter celui que j'ai mis en lien : j'y défends ma position.

...

Je ne dirais pas autant d'arwen mais j'apprécie énormément sa prose (enfin, sa poésie ) )
et mes critiques n'ont qu'un seul but : toujours améliorer !